suite et fin de notre semaine Tica.

Après ce dernier post compliqué, j'en ai même perdu des photos, me revoici à Guatemala, avec mon propre engin, des cigarettes à ma gauche, le ventre plein, et de la musique calme m'accompagnant. Ça va donc aller mieux.

La journée à Cahuita fut pleinement exploitée : gros petit déj, balade et baignade dans la réserve de cahuita, forêt bordant la mer, avec une magnifique plage entre les 2.

des palmiers, le sable blanc, un paysage de forêts.

bcp d'arbres couchés, sur lesquels courent des crabes et de très nombreux bernard l'hermite, de toutes les tailles, de toutes les couleurs.

Entre 2 baignades, balade dans la forêt où on y croisera pleins de différents singes dont les célèbres hurleurs, des gros ratons laveurs, des bêtes plus ou moins inquiétantes, et des fourmis de toutes les tailles et toutes les couleurs (elles aussi).

le calme plat des Caraïbes à cet endroit est du à la barrière de coraux à environ 100m de la cote, avec des arbres morts échoués jusqu'à là-bas. C'est beau, impressionnant, et aussi relaxant.

Après cette chouette aprèm, petite soirée avec différentes nationalités, le départ est maintenant très proche. On décolle le lendemain matin vers San José, où mes collègues vont me déposer vers 14h. Je vais y attendre mon bus pour remonter à Guatemala et eux vont continuer leur voyage vers le Nord, essayer de se faire une autre plage, mais aussi Granada au Nicaragua.

Mon bus ne partant qu'à 3h du mat', je décide de ne pas prendre d'hotel pour économiser des sous. Je vais donc toute l'aprèm visiter la ville, qui m'a bcp plu, que dorénavant je conseillerai de faire dans ce pays. Ville bordélique, comme d'hab, mais avec un gros bagage culturel, cette ville a une forte histoire, ça se sent.

les taxis rouges et les batiments plus ou moins grands, riches, vieux, sales, bizarres. Cette grande hétérogénéité des batisses rend la ville encore plus cohérente avec ce qu'on en ressent.

vieux théatre

petit magasin d'herbes fraiches dans le marché central, avec aussi des préparations plus ou moins rassurantes. petite dédicace à Ervital, la boite où je travaillais au Portugal.

Cette chouette visite de la ville s'est poursuivit par une petite soirée dans le quartier festif de l'université, avec plein de bars, pas trop de reggaeton et une ambiance très agréable. rencontre de charmant(e)s Ticos/as, qui m'ont promis de venir visiter le Guatemala prochainement.

L'intérêt de faire la fête avant de prendre le bus, c'est que le temps passe vite pendant le trajet car on dort. Je suis réveillé par les plateaux repas, pas désagréables, jusqu'à la frontière pour rentrer au Nicaragua...

Plus de 2h30 d'attente, tout les passagers sont alignés en plein soleil par les douaniers Costa Ricains, le chien (qui a bcp trop chaud pour sentir quoi que ce soit) est amené devant chacun un par un, puis est baladé dans le bus, dans la soute, sur les sacs.

Puis on sera refouillé (principalement les gringos, les colombiens et les guatemaltèques) à l'entrée au Nicaragua. Il faut payer 17 dollars US, je ne les ai pas, et après avoir cherché partout un distributeur, le chauffeur me les prête.

Au moment de partir, ils redistribuent les passeports, et il en manque (comme par hasard le colombien et un guatemaltèque). On réattend, je n'ai plus de cigarettes, il fait de plus en plus chaud, les employés Tica bus se mettent sérieusement à voir rouge.

employés Tica Bus : un bon point
la douane : pas de bons points, comme d'hab.

Finalement ils retrouvent les passeports, le bus repart, et les nouveaux venus à Managua veulent se plaindre du retard du bus, mais vu la gueule de tout le monde, se ravisent...

Le bus arrive à 23h à San Salvador, on va trouver un hotel avant le départ à 5h30 le lendemain. Je suis accompagné d'un marseillais vivant à Toronto et d'un belizien vivant à saint Saint-Pétersbourg (oui, il y en a) et qui s'est fais voler tout ses papiers au Costa Rica. Il est pris au piège, la banque a besoin de son passeport qu'il n'a plus pour lui envoyer des sous, qu'il a besoin pour aller à Mexico ou au Belize refaire un passeport... n'ayant rien non plus sur nous, j'ai tout donné à la frontière et l'autre français s'ayant fait dévalisé sa voiture de location au Costa Rica aussi, on lui donne des bons plans pour remonter à moins cher et lui souhaitons bonne chance.

Nous arrivons à Guatemala vers 11h le dimanche matin, je reprends un autre bus pour retourner à la ferme et me préparer à la reprise du boulot. En fait je refais un crochet lundi à la capitale avant de me rendre à Rehu, l'autre zone contenant des parcelles de l'étude. J'y serai demain matin, pour toute la semaine.

Un dernier mot : Oro, de Ciziak Zykë, à lire. merci de me l'avoir conseillé.

Comments

[ThV]

Oro oro, ou la vie d'un autre aventurier.

En tous cas, si on arrête d'importer du cacao en europe (principe de précaution par exemple), tu pourras toujours te reconvertir dans critique de transport en commun.

LaBiZ !

ThV

[Guillemette]

Ça fait toujours aussi plaisir de lire de tes nouvelles fraiches! Pas l'air simple de passer la frontière mais folklo?! Et les vols ont l'air courant aussi... pas très drôle pour les français que tu as rencontrés... Tu as des nouvelles d'eux?
Je t embrasse et prends soin de toi!

[dombom]

Toujours aussi trépidante, ta vie !